Avec la puissance de la montée du transport aérien à partir des années 1970, certains pays ont commencé à avoir des problèmes, citant plus précisément certaines parties de l'Afrique ou de l'Amérique du Sud.
Selon l'Organisation de l'aviation civile internationale, l'Oaci, de nombreux pays comme la Côte d'Ivoire, la République dominicaine, l'Uruguay ou le Honduras ne répondent pas aux normes standards qu'elle souhaite imposer.
La Conférence européenne de l'aviation civile (Ceac), concède l'existence « de tombeaux volants » dans des pays qui n'ont « ni les moyens techniques ni la volonté de vérifier ce qui se passe ».
Cette question fait l'objet d'interminables discussions depuis des années devant la Commission européenne. Les 25 Etats membres qui travaillent à la création d'une liste noire des appareils dangereux ne parviennent pas à tomber d'accord. L'idée de la création de cette directive qui permettrait de mieux repérer les avions dangereux avait été lancée en 1997. Le texte avait été proposé sans succès après le crash en République dominicaine d'un charter turc affrété par un tour-opérateur allemand. Six ans plus tard, rien n'a vraiment changé.
Tombeaux volants
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